La réalisatrice Louise Courvoisier aux Rencontres d’Aubenas pour VINGT DIEUX
La 26e édition des Rencontres des cinémas d’Europe se déroule à Aubenas jusqu’au 24 novembre. Pendant 9 jours, le festival propose des avant-premières, des rencontres avec des professionnels du cinéma ou encore une programmation jeunesse dans 11 lieux de projection.
Parmi les 80 films, issus de 20 pays d’Europe, un film coproduit par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma est présenté en avant-première en présence de sa réalisatrice, le dimanche 24 novembre, dans la catégorie « Films Panorama 2024 ». Il s’agit de VINGT DIEUX, le tout premier long-métrage de Louise Courvoisier.
VINGT DIEUX, une comédie sociale multi-récompensée
Diplômée de l’école lyonnaise de la CinéFabrique, Louise Courvoisier s’est entourée de plusieurs de ses anciens camarades pour réaliser son film VINGT DIEUX, notamment Théo Abadie (co-scénariste), Elio Balézeaux (chef opérateur) et Sarah Grosset (monteuse). Côté casting, la réalisatrice a choisi de travailler avec des comédiens non-professionnels. L’acteur principal, Clément Faveau, a ainsi été repéré dans un lycée agricole de Bourg-en-Bresse.
VINGT DIEUX suit le personnage de Totone, qui après le décès de son père fromager, se retrouve responsable de sa petite soeur, âgée de 7 ans. Il doit alors trouver un moyen de gagner sa vie. Avec sa bande de potes, il se lance le défi de fabriquer le meilleur comté, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30 000 euros.
Le tournage s’est déroulé en partie dans le nord de l’Ain, fin août 2023, et la post-production (montage et mixage son) a été réalisée en région lyonnaise.
VINGT DIEUX, attendu au cinéma le 11 décembre, commence déjà à faire son effet avec ses multiples récompenses. Il a remporté le Prix de la Jeunesse Un Certain Regard au festival de Cannes 2024, le Valois de Diamant et Valois des étudiants francophones au Festival du film francophone d’Angoulême 2024, le Prix Jean Vigo 2024 et le Meilleur Film TV5 Québec-Canada Prize au festival Cinemania à Montréal. La réalisatrice est aussi en lice pour le Prix Louis Delluc 2024 dans la catégorie Premier film.
Avant-première à Aubenas :
– Dimanche 24 novembre à 16h au cinéma Le Navire / Séance suivie d’une rencontre à 17h30 avec Louise Courvoisier
Trois films d’animation réalisés au studio Folimage à (re)découvrir
Dans sa programmation jeune public, les Rencontres des cinémas d’Europe proposent de voir ou revoir trois films d’animation coproduits par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma et réalisés par Jacques-Rémy Girerd (originaire de Mars dans la Loire) au studio Folimage de Valence, dans la Drôme.
LA PROPHÉTIE DES GRENOUILLES
Si vous avez manqué les séances du 17, 18 et 19 novembre au cinéma Le Navire, LA PROPHÉTIE DES GRENOUILLES, sorti en 2003, est à (re)découvrir le samedi 23 novembre à 14h30 au cinéma de Lussas.
Le film d’animation suit l’histoire d’une famille paisible installée dans une ferme coquette en haut d’une colline. Un jour, des grenouilles lui annoncent qu’un nouveau déluge va s’abattre sur la Terre. Tous les êtres vivants sont menacés. C’est alors le début d’une grande aventure où animaux et humains vont devoir apprendre à vivre ensemble. Ce qui n’est pas toujours facile.
MIA ET LE MIGOU
Mia, une fillette âgée d’à peine dix ans, décide de quitter son village natale en Amérique du Sud pour partir à la recherche de son père. Un long périple l’attend. Elle doit notamment franchir une montagne entourée d’une forêt peuplée d’êtres mystérieux. Son chemin va alors croiser celui d’une créature aux pouvoirs magiques.
MIA ET LE MIGOU, sorti en 2008, sera projeté le samedi 23 novembre à 14h au cinéma Le Navire. Une autre séance s’est tenue le 17 novembre au même endroit.
TANTE HILDA !
Le troisième long-métrage du studio Folimage présenté aux Rencontres des cinémas d’Europe est TANTE HILDA !, sorti en 2014. Deux séances spéciales ont eu lieu le 17 et 18 novembre au cinéma Le Navire.
Hilda est une amoureuse de la nature. Dans son musée végétal, elle conserve des milliers de plantes du monde entier. Beaucoup sont en voie de disparition. Parallèlement, une nouvelle céréale, Attilem, mise au point par des industriels, se cultive avec si peu d’eau, sans engrais et produit des rendements si prodigieux qu’elle apparait comme la solution miracle pour enrayer la faim dans le monde et prendre le relais du pétrole dont les réserves s’épuisent. Mais très vite, les plantes Attilem deviennent hors de contrôle…