VINGT DIEUX remporte deux prix à Angoulême

Deux nouvelles distinctions pour le film

Le premier long-métrage de Louise Courvoisier n’a pas fini de faire parler de lui.

Après une Première très remarquée au Festival de Cannes en mai dernier, où le Prix de la Jeunesse Un Certain Regard lui a été décerné, VINGT DIEUX a été présenté en Compétition la semaine dernière au Festival du Film francophone d’Angoulême. Le Jury, présidé par l’actrice franco-britannique Kristin Scott Thomas, et composé entre autres de Cédric Kahn, de la productrice Anne-Dominique Toussaint, ou encore de l’Imany, a attribué au film la plus haute distinction du festival : le Valois de Diamant. Le film a également été récompensé du Valois des étudiants francophones.

Un portrait d’une jeunesse rurale qui séduit

Le film raconte l’histoire de Totone et de sa bande, des adolescents qui poursuivent un rêve, celui de fabriquer le meilleur comté pour gagner le premier prix d’un concours de fromage, et les 30 000 euros à la clé. Avec ce premier film, la réalisatrice nous emmène sur ses terres, dans la campagne où elle a grandi, et met en scène les jeunes du coin, incarnés par des acteurs non professionnels (Clément Faveau, Luna Garret, Mathis Bernard, Dimitri Baudry et Maïwène Barthelemy), mais non moins pourvus de talent. Loin des clichés et du misérabilisme, VINGT DIEUX est au contraire un film social drôle, teinté d’un optimisme réjouissant.

Les deux prix récemment glanés à Angoulême sont une nouvelle consécration pour Louise Courvoisier, qui vient tout juste de fêter ses 30 ans. Partout où il passe, VINGT DIEUX semble séduire, le public comme les critiques, qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet :

— « Portrait de la jeunesse rurale d’une rare justesse » PREMIÈRE

— « Chronique agricole tendre, sensible et rugueuse » LE POINT

— « Un film criant d’authenticité et de tendresse » TROIS COULEURS

Un film en partie régional

La réalisatrice, originaire du Jura où se situe l’intrigue du film, a effectué ses études de cinéma à Lyon à la CinéFabrique, école fondée par le réalisateur Claude Mouriéras en 2015. Plusieurs anciens élèves ont d’ailleurs été engagés sur le film, y compris à des postes clé (scénario, montage, photographie…).

Le film a également bénéficié du soutien en coproduction d’Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma. Plusieurs jours de tournage ont également eu lieu dans la région, dans le nord de l’Ain, fin août 2023, et une partie de la post-production, dont le montage, a eu lieu en région lyonnaise.

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Sortie nationale le 11 décembre